Nous posons nos valises à Cognac, là où depuis 1838 en plein cœur de la ville, est installé un trésor. Imaginez alors les Chais Monnet destinés à la production de l’élixir qui fait la réputation de la région.
Pour mémoire, on se souviendra que le chai est en premier lieu, l'endroit où se déroule la vinification consistant à transformer le moût de raisin en un type de vin, ici le Cognac.
C'est sur cet héritage exceptionnel et dans ce contexte atypique que l'hôtel Chais Monnet prend vie.
Le talentueux architecte Didier Poignant fait de cette ancienne maison de négoce un nouveau havre d'élégance et de raffinement.
Rassemblant 92 chambres, l'hôtel associe modernité et tradition.
Le bois rencontre le verre, la lumière naturelle traverse les espaces pour les lier à leur environnement.
C'est aussi un lieu de gastronomie. On y découvre la cuisine brillante de Sébastien Broda au restaurant gastronomique "Les Foudres" ou l'on savoure un repas à la brasserie du lieu "La Distillerie" déjà superbe rendez-vous pour bruncher le weekend. Un majestueux jazz bar, telle une bibliothèque au piano à queue est également un must.
Et quand on évoque le room service c'est encore une surprise qui nous attend.
L'hôtel ayant imaginé une expérience à la fois ludique, chic et moderne autour de la commande en chambre : une malle, à l'identité choisie par le client, peut être livrée au petit déjeuner, déjeuner ou diner.
Calme et quiétude
700 m2 sont destinés au bien-être des guests mais aussi des visiteurs : piscine à débordement, 4 cabines de soins toutes signées CODAGE, un centre de fitness, un sauna, un hammam et un jacuzzi sont à disposition.
On profitera d'un soin du visage exceptionnel, au point de redécouvrir sa peau tant elle parait neuve et apaisée. Tout comme un superbe massage relaxant aux huiles essentielles...
À la table de Sébastien Broda
Ancien du Grand Hôtel à Cannes et du Saint Martin de Belleville, la cuisine y est moderne, savoureuse et de saison.
Ce soir là, le restaurant "Les Foudres" n'est pas encore ouvert et nous avons le privilège de dîner à la table du chef en cuisine... Face aux fourneaux, là où s'active une équipe passionnée et dédiée. Les audacieux accords boissons rythment le repas.
On démarre fort avec le chou-fleur curry miso et eau de gingembre. Le mariage céleri mandarine donne aussi le ton, avec un thé japonais Hojicha aux arômes torréfiés c'est une association parfaite.
À la pince, le chef dresse avec la plus grande minutie et une adresse remarquable : ravioles de butternut, orange et fenouil. L'équilibre est bluffant, c'est léger mais puissant tant les saveurs sont complémentaires. Oubliez la pâte à pâte, c'est ici le butternut lui-même qui renferme sa garniture. Un cocktail au gin et à la menthe émulsionné au blanc d’œuf accompagne l'assiette.
Place à un second coup de cœur : café, girolles et pomme de terre Charlotte, servi avec un verre de vin rouge fruité Sépia du Luberon. Tout est grandiose, crémeux sans être gras en bouche, le plat réchauffe par ses saveurs tout en nous plongeant dans les bois.
Pour finir, c'est le cerfeuil tubéreux qui est décliné. Ce légume racine qui fait penser au céleri est ici associé à un jus d'oignons, quelques gouttes de cognac. Un cognac de chez Godet de 15 ans d'âge s'accorde parfaitement. L'ensemble fait honneur au lieu, les saveurs sont à la fois solides et liquides, jusqu'à chatouiller nos narines par les effluves de vieux bois.
La pâtisserie prend le relais, avec un dessert en deux temps : "Douceur d'automne", un premier dessert à base de clémentine, marron et noisette accompagné d'un Pineau des Charentes...
Puis la madeleine au miel et une truffe au chocolat terminent ce magnifique festin.
On restera scotchés. Scotchés par une nouvelle expérience autour du goût mais aussi l'expérience d'être là, avec eux, à vivre l'envoi de chaque assiette et l'attention apportée à chacune.
C'est unique et grand tout comme le lieu, qui l'annonce lui-même : "Si l’excellence est dans notre cœur, la convivialité est dans notre esprit"...
Hôtel Chais Monnet
50 Av Paul Firino Martell
16100 Cognac, France
(Crédit photo : Marion Flipo)