26/10/2018

Palmarès 2019 Gault&Millau Suisse : Heiko Nieder, "chef de l'année"

news-main-palmares-2019-gaultmillau-suisse-heiko-nieder-chef-de-lannee.1540551893.jpg Crédito de foto : DOLDER GRAND

Après dix ans d'efforts, Heiko Nieder, chef fine dining au Dolder Grand à Zurich est "cuisinier de l'année 2019" avec la note maximale : 19 points.

 

Zurich, le 8 octobre

 

«Depuis dix ans, Heiko Nieder nous enthousiasme, nous stimule, nous épate et, parfois, nous bouscule. Nous n’allons donc pas lui refuser plus longtemps la consécration qu’il mérite pour son travail intensif et pour sa cuisine aussi pertinente que conséquente», annonce Urs Heller, rédacteur en chef du GaultMillau Suisse. Heiko Nieder est ainsi le septième chef suisse obtenant 19 points, aux côtés de Franck Giovannini (Crissier, VD), Bernard Ravet (Vufflens-le-Château, VD), Didier de Courten (Sierre, VS), Philippe Chevrier (Satigny, GE), Andreas Caminada (Fürstenau, GR) et Peter Knogl (Bâle).

Sur la colline du Dolder, Heiko Nieder bénéficie de conditions optimales. Avec sa jeune brigade, il peut se consacrer tout entier à The Restaurant. Légumes et herbes aromatiques proviennent du jardin de la maison. Et même après dix ans derrière les mêmes fourneaux, il ne donne aucun signe d’essoufflement: l’homme à la pincette est trop fier pour ça. «La grande cuisine implique du travail, de l’intelligence, de l’intuition et du savoir», affirme-t-il.

 

«CUISINIÈRE DE L’ANNÉE», MARIE ROBERT, LE CAFÉ SUISSE, BEX, VD, 16 POINTS

Toujours à l’affût de grands talents, le GaultMillau sait les découvrir là où on ne les attend pas forcément: ce n’est donc ni dans une grand hôtel, ni dans un restaurant de haut vol, mais dans un «café» qu’il a trouvé sa «Cuisinière de l’année». C’est dans le cadre simple et modeste du Café Suisse, à Bex (VD), que cuisine la joyeuse Marie Robert, juste 30 ans. Membre des Jeunes Restaurateurs, elle y fait des merveilles de créativité stylée, de poésie, de pertinence, avec souvent une touche spectaculaire. Elle gagne deux points d’un coup et obtient 16/20.

 

QUATRE FOIS 18 POINTS, UNE FOIS 17: KLOSE, ZIER, ROOCK, GÖSCHEL, BEDOUET

En Suisse romande, Armel Bedouet obtient 17 points dans son minuscule, insolite et exquis restaurant L’Aparté, au Royal Manotel, à Genève. Comme toujours, le GaultMillau tient à valoriser les chefs audacieux, jeunes et entreprenants. Ce qui ne l’empêche pas de saluer aussi la grande cuisine classique réinterprétée avec brio. Démonstration en Suisse orientale, où se trouvent deux «Promus de l’année»: les avant-gardistes Sebastian Zier et Moses Ceylan, aux fourneaux de l’Einstein, à Saint-Gall, ainsi que le traditionnel Walter Klose, dont les sauces intenses font l’attrait du Gupf, à Rehetobel (AR). Deux visions très différentes de la cuisine, qui méritent toutes deux 18 points. De même, Mattias Roock, qui gère l’héritage d’Othmar Schlegel au Castello del Sole, à Ascona. En se fournissant sur les terres de l’hôtel, il y a développé sa signature propre, qui lui vaut aujourd’hui le titre de «Promu tessinois de l’année». A Gstaad, c’est le restaurant Sommet, de l’hôtel Alpina qui voit son chef, Martin Göschel, récompensé pour son travail remarquable. Il avait déjà obtenu 18 points au Paradies, à Ftan (GR), il les retrouve dans l’Oberland bernois. Un autre chef ayant obtenu 18 points prend sa retraite, il s’agit de Hans-Peter Hussong, gratifié d’une «Toque d’honneur».

 

QUATRE DÉCOUVERTES ÉBLOUISSANTES

«La vocation du GaultMillau ne consiste pas uniquement à mettre en valeur les stars. Il tient au contraire à dénicher les talents de demain et à les promouvoir, explique Urs Heller. L’exploration fait notre force. Et 2019 est l’année des découvertes.»

En Suisse romande, c’est le Belge Bert De Rycker qui se profile en «Découverte de l’année», avec 15 points au Rawyl, à Randogne (VS), sur la route qui mène à Crans-Montana. En Suisse alémanique, Pascal Steffen, ex-second de Nenad Mlinarevic, enthousiasme son public à Bâle. Sa spécialité? Les légumes: l’homme est dans l’air du temps. Puis il y a Jeroen Achtien, ex-second de Jonnie Boer, aux Pays-Bas: c’est au Vitznauerhof, au bord du lac des Quatre-Cantons, qu’il cuisine en été. L’hiver, il se replie à Davos, chez Mann & Co., au Waldhotel. Elève de Caminada, Marco Campanella est chef de La Brezza, le restaurant de l’hôtel Eden Roc, à Ascona. Tous trois obtiennent 16 points.

 

LE «SOMMELIER DE L’ANNÉE» EST UNE SOMMELIÈRE: ANNA JUNGE

Les femmes restent minoritaires dans l’univers de la gastronomie de haut vol. Celles qui s’y profilent méritent une ovation. Ainsi Tanja Grandits (Stucki, Bâle) figure en tête avec 18 points. Mais en sommellerie aussi, les femmes révèlent leurs talents: chez Andreas Caminada, au Schloss Schauenstein, c’est Anna Junge qui tient les clés de la cave. Sa passion et son savoir encyclopédique lui valent le titre de «Sommelier de l’année». A l’aise pour parler des vins de la Bündner Herrschaft autant que des crus du monde entier, elle surprend les hôtes avec ses découvertes exceptionnelles. Elle rejoint ainsi Nathalie Ravet dans le peloton de tête des sommelières du pays.

 

«PÂTISSIER DE L’ANNÉE», «STAR À L’ÉTRANGER», «HÔTEL DE L’ANNÉE»

Le GaultMillau tient à mettre en lumière les pâtissiers talentueux. Cette année, c’est le tour de Sébastien Quazzola, du Richemond, à Genève. Cornelius Speinle, notre «Découverte de l’année» en 2016, s’est, lui, établi à Hambourg, où il dirige les cuisines du nouvel hôtel emblématique The Fontenay auquel le GaultMillau Allemagne a donné la note de 17/20. Quant à l’«Hôtel de l’année», on l’a lu dans la presse, c’est le Bürgenstock Resort Lake Lucerne, un hôtel de classe internationale. Directeur de la restauration, Mike Wehrle a d’emblée vu quatre de ses restaurants référencés dans le guide avec un total de 58 points!

Fuente del articulo : https://www.gaultmillau.ch/fr/les-news/gaultmillau-2019-communique-de-presse

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