La vision du directeur artistique de LOEWE, Jonathan Anderson, résonne avec la pensée de Susan Sontag et s'inspire des œuvres de Peter Hujar, Charles Rennie Mackintosh, Carlo Scarpa et Paul Thek.
Les silhouettes masculines, couronnées de longues plumes, évoquent des personnages tout droit sortis d'un conte ou d'une épopée mythologique ; insufflant une brise de liberté sur le défilé. Dès l'ouverture, le tailoring incarne une leçon magistrale d'élégance et de précision. À mesure que la collection se déploie, les looks se permettent des écarts audacieux. Des tops semblables à des armures rappellent les maillons de montres, révélant subtilement la peau. Les torses nus mettent en valeur des pantalons amples, ornés de drapés fluides et dansants. Travaillée en maille, une forme florale se dessine sur les cuisses, prête à s'envoler dans un tourbillon. Les matières luxueuses révèlent des doublures aussi élégantes que les extérieurs, tandis que le cuir, avec sa finition brillante, sublime les ensembles qui dévoilent les jambes. Quant aux capes, elles semblent prêtes à prendre leur envol.
Les motifs à carreaux dominent la scène, mais c’est un polo pied-de-poule rebrodé de plumes à la main qui surprend par la précision de ses détails. La technique de teinture japonaise Shibori, utilisée pour des hauts blancs aussi légers que des foulards, témoigne de l'engagement de la Maison envers les savoir-faire artisanaux ancestraux.
LOEWE continue d’exceller dans l’art de l’illusion, notamment avec ses ceintures en cuir d’autruche, qui unissent le haut et le bas des tenues en mettant en valeur la taille. Ces ceintures sont un exemple de la réflexion subtile autour des corps masculins et de la construction vestimentaire, contribuant à des ensembles à la fois libres et audacieusement innovants, reflet fidèle de l’esprit de la collection.
Source de l'article : https://www.lvmh.fr/actualites-documents/actualites/radicalite-aerienne-au-defile-loewe-homme-printemps-ete-2025/