Plutôt que d’en capturer les clichés traditionnels, l’artiste français nous entraîne dans un périple onirique et saturé à travers l’univers urbain.
Jean-Vincent Simonet ne contemple pas Osaka : il s’y abandonne, glissant d’un décor à l’autre, d’une ambiance à la suivante, sans ligne directrice.
Photographiées à l’aide d’un zoom, d’une chambre grand format ou même d’un téléphone, de jour comme de nuit, ses images - brutes ou altérées manuellement - traduisent la matière vive d’une ville industrielle et indisciplinée, sorte de fresque déstructurée au parfum rétro-futuriste, qui n’est pas sans rappeler l’esthétique du Blade Runner de Ridley Scott (1982).
Du sommet sculptural de la Tower of the Sun aux recoins enfumés des bars miniatures du Mittera Kaikan, cette traversée urbaine devient une immersion totale, presque vertigineuse.
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